Rôle de l’ANSES dans le déploiement de la 5G

La 5G suscite débats et controverses. C’est pourquoi l’Anses, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, a été sollicitée par le gouvernement pour évaluer les risques sanitaires d’une plus grande exposition aux ondes électromagnétiques. 

Aujourd’hui, la 5G est utilisée uniquement sur des bandes de fréquences ne dépassant pas 3,5 Ghz, proche de celles utilisées pour le WiFi. Mais le déploiement de la 5G utilisera également la bande de fréquence de 26 GHz, jamais utilisée à ce jour, et nécessitera une multiplication des antennes, dans le but de désaturer les réseaux. 

L’ANSES estime peu probable que le déploiement de la 5G engendre de nouveaux risques pour la santé sur les bandes de fréquences de 3,5 Ghz. Pour les bandes de fréquences de 26 GHz, les données sont actuellement insuffisantes pour affirmer ou non l’existence d’effets sanitaires. Quant à l’augmentation du nombre d’antennes, elle va diminuer les risques lés aux rayonnements, car les ondes sont destinées à cibler un utilisateur en particulier et les émissions de ces antennes seront temporaires en fonction des usages. 

Si la réponse de l’ANSES n’est pas bloquante pour le déploiement de la 5G (déploiement progressif avec comme objectif une couverture nationale d’ici 2030), elle reste attentive aux recherches scientifiques. 

Pour toute information sur cette technologie, son déploiement et ses impacts, demander notre fiche pratique 5G.